Choix d’œuvres
Les dessins de Maurice Henry
Le livre surréaliste Les Métamorphoses du vide de Maurice Henry est le récit d’un cauchemar fait par le double du dessinateur. Cet album très particulier, constitué de découpages, a été publié aux éditions de Minuit en 1955. Les planches de dessins réalisées pour cet ouvrage sont présentées aux côtés des dessins humoristiques de Maurice Henry publiés dans la presse, et de sa série inédite « La danse du dormeur ».
Édouard Levé, photographies et dessins de rêves
Les photographies présentées proviennent de la série des « Rêves reconstitués ». Objets, couleurs, décors : en recomposant dans le monde réel des scènes oniriques avec ses proches, Édouard Levé poursuit son travail sur le double. Plus loin, deux esquisses dessinent des sculptures vues en rêves.
Joseph Cornell, The Midnight Party, 1930
Ce court-métrage, réalisé par Joseph Cornell en 1930, est construit à partir d’un collage de plans cinématographiques préexistants, images étranges qui se font écho. Les insertions fugaces de textes, souvent montées à l’envers ou en négatif, contribuent à donner au film une dimension fantasque et décousue, comme un assemblage de rêveries vagabondes.
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle.
Maya Deren et Alexander Hammid, Meshes of the Afternoon, 1943
Premier court-métrage de Maya Deren, ce film surréaliste pose les premières pierres du cinéma d’avant-garde. Explorant le songe et l’état de veille, à travers l’incarnation remarquable de Maya Deren elle-même, il entraine le spectateur dans différentes formes de conscience, alors que des objets – un couteau, un téléphone, une clé – apparaissent et disparaissent. Est-ce le rêve qui fait irruption dans le réel ou bien l’inverse ?
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle.
Su Friedrich, Gently Down the Stream, 1981
Ce film en noir et blanc est un récit fragmentaire issu de quatorze rêves faits par Su Friedrich et consignés dans ses journaux personnels. Assemblés les uns aux autres, ils se succèdent dans ce court-métrage composé de texte gratté directement sur la pellicule et dévoilé par à-coups, de morceaux d’images énigmatiques et d’effets de clignotements. En explorant ses rêves et leur valeur symbolique, Su Friedrich convoque des imaginaires collectifs autour du corps, de la sexualité, de la religion, depuis des expériences intimes.
Des petits films scientifiques font partie de l'exposition. Sources d'images insaisissables et énigmatiques, ils évoquent la part abstraite de nos rêves.
Le livre surréaliste Les Métamorphoses du vide de Maurice Henry est le récit d’un cauchemar fait par le double du dessinateur. Cet album très particulier, constitué de découpages, a été publié aux éditions de Minuit en 1955. Les planches de dessins réalisées pour cet ouvrage sont présentées aux côtés des dessins humoristiques de Maurice Henry publiés dans la presse, et de sa série inédite « La danse du dormeur ».
Édouard Levé, photographies et dessins de rêves
Les photographies présentées proviennent de la série des « Rêves reconstitués ». Objets, couleurs, décors : en recomposant dans le monde réel des scènes oniriques avec ses proches, Édouard Levé poursuit son travail sur le double. Plus loin, deux esquisses dessinent des sculptures vues en rêves.
Joseph Cornell, The Midnight Party, 1930
Ce court-métrage, réalisé par Joseph Cornell en 1930, est construit à partir d’un collage de plans cinématographiques préexistants, images étranges qui se font écho. Les insertions fugaces de textes, souvent montées à l’envers ou en négatif, contribuent à donner au film une dimension fantasque et décousue, comme un assemblage de rêveries vagabondes.
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle.
Maya Deren et Alexander Hammid, Meshes of the Afternoon, 1943
Premier court-métrage de Maya Deren, ce film surréaliste pose les premières pierres du cinéma d’avant-garde. Explorant le songe et l’état de veille, à travers l’incarnation remarquable de Maya Deren elle-même, il entraine le spectateur dans différentes formes de conscience, alors que des objets – un couteau, un téléphone, une clé – apparaissent et disparaissent. Est-ce le rêve qui fait irruption dans le réel ou bien l’inverse ?
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle.
Su Friedrich, Gently Down the Stream, 1981
Ce film en noir et blanc est un récit fragmentaire issu de quatorze rêves faits par Su Friedrich et consignés dans ses journaux personnels. Assemblés les uns aux autres, ils se succèdent dans ce court-métrage composé de texte gratté directement sur la pellicule et dévoilé par à-coups, de morceaux d’images énigmatiques et d’effets de clignotements. En explorant ses rêves et leur valeur symbolique, Su Friedrich convoque des imaginaires collectifs autour du corps, de la sexualité, de la religion, depuis des expériences intimes.
Des petits films scientifiques font partie de l'exposition. Sources d'images insaisissables et énigmatiques, ils évoquent la part abstraite de nos rêves.
Autrices et auteurs
Cinéastes